La Terre du Milieu
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 Une mission de routine...

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AuteurMessage
Alzaric
Voyageur égaré en quète d'identité
Alzaric


Masculin
Capricorne Cheval
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Date d'inscription : 06/05/2009

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MessageSujet: Une mission de routine...   Une mission de routine... EmptyMer 6 Mai - 22:53

Alzaric se baissa pour éviter le coup de l'orque qui se trouvait en face de lui, et contre-attaqua rapidement. Sa dague en bois frappa la trachée de la créature, qui s'écroula sur le coup. Arme réelle ou pas, cela ne faisait pas beaucoup de différence lorsque un coup était porté avec autant de précision...
Il claqua des mains, et des orques accoururent. Avec la vitesse procurée par l'habitude, ils récupèrent le cadavre de leur congénère, et l'emmenèrent hors de la pièce, sous le regard inflexible du Haradrim.
Pendant que celui-ci s'essuyait le front (par habitude... il n'avait pas sué une goutte), il observa ses alentours. La pièce était ronde, et ses murs de pierres étaient recouverts d'un sang noir séché. Le sol en serait devenu glissant si Alzaric n'avait pas donné l'ordre, dès son arrivée, de le nettoyer le plus souvent possible. D'ailleurs les orques ayant récupéré le cadavre entrèrent à nouveau, et demandèrent à Alzaric s'ils pouvaient s'occuper du nettoyage. Pas une goutte de sang n'avait été versée pendant ce combat... mais pendant les précédents, c'était une autre histoire. Le Haradrim fit un signe de tête aux deux créatures inférieures qui attendaient son bon vouloir, et il quitta la pièce. Il passa vers l'armurerie, afin de voir si le rendement était bien respecté. Dès que les forgerons le virent passer, ils redoublèrent leurs efforts. Bien, au moins l'ambiance de crainte qu'il avait instauré était parfaitement en place... Il continua à avancer, et se rendit à ses quartiers.
Une fois sur place, il retira sa cape, ainsi que le haut de ses vêtements, dévoilant ainsi à son miroir son corps musclé, parfaitement sculpté, mais recouvert de cicatrices, la plupart anciennes. Quelques-unes beaucoup plus récentes... Il passa ses doigts sur ces blessures, notamment la dernière.


*Quel enfoiré... Il ne perd rien pour attendre.*

Le Haradrim s'éloigna du miroir, et se plaça au-dessus d'une bassine d'eau chaude. Il avait assuré une ronde, par quelques orques sélectionnés sur leur volet. Les plus ponctuels en fait... Ils étaient chargés de toujours s'assurer que de l'eau chaude soit présente dans les quartiers du Haradrim, ainsi qu'un bassin d'eau froide. Et ils faisaient bien leur travail. Les premiers ne l'avaient pas fait. On avait retrouvé leur corps pendu par les pieds à l'entrée de Cirith Ungol...
Il se nettoya le visage, et s'essuya rapidement. Il passa ensuite la serviette sur le reste de son corps, avant de la jeter dans un coin. Un orque la ramasserait. Cette partie de la chambre était encore relativement publique... Quelques orques triés sur le volet pouvaient entrer à heures fixes pour déposer l'eau pour le lavage, de la nourriture et de la boisson, ainsi que pour nettoyer et ranger la pièce.
Alors qu'il se dirigeait vers la partie privée de ses quartiers, Alzaric entendit un léger coup frappé sur le bois de la porte. Il saisit le bandeau rouge qui se trouvait à côté de lui, et s'en entoura la tête et le visage, de façon à ce que seuls ses yeux soient visibles. Il se dirigea vers la porte, désarmé, et la partie supérieure de son corps complètement dénudée. Il tourna la clé, et ouvrit la porte. Devant lui se trouvait un petit orque. Plus petit que la plupart de ceux qu'il avait eu l'occasion de croiser. Un demi-gobelin peut-être...


"Désolé de vous déranger, Seigneur..."

Alzaric fit un léger signe de la main, pour lui faire comprendre qu'il pouvait continuer. L'orque détacha son regard du corps du Haradrim, qui semblait le surprendre et à la fois le fasciner... Comment un simple humain pouvait-il avoir des muscles dignes de certains des plus forts Uruks qu'il avait déjà eu l'occasion de croiser ? Et des cicatrices témoignant d'autant de combats, alors que son corps semblait si jeune ?
Voyant que l'orque avait un peu de mal, le Haradrim retourna dans ses quartiers et récupéra sa cape, qu'il enroula autour de lui en attendant que l'orque entre à sa suite... ce qu'il ne fit pas, intimidé.
Alzaric fit demi-tour, et prit la parole. Sa voix était grave, posée, et il semblait qu'elle était porteuse de menace pour toutes les personnes se trouvant autour. Et l'orque étant la seule "personne" à proximité, il avait l'impression qu'on retrouverait bientôt son cadavre quelque part dans la tour... Et pourtant le message n'avait rien de meurtrier :


"Parle, Sirvith, je t'écoute."

L'orque rassembla ce qui lui restait de courage (et il n'y en avait pas beaucoup) afin de tendre une lettre à Alzaric. Le Haradrim la prit, et reconnut immédiatement le sceau qui la tenait fermée. Le sceau de l'Oeil. C'était un ordre qui venait d'en haut...

"C'est Wrazluk qui m'a donné ça. Il avait l'air très énervé."

*Enervé que ce soit à moi qu'on fasse appel pour une mission, et pas à lui...*

Alzaric ne dit rien, mais il était clair pour Sirvith qu'il était congédié. C'est pour cela qu'il partit rapidement, sans demander son reste. Le Haradrim referma la porte de ses quartiers, et se posa près de la chaise qui était posée près des bassines d'eau. Il retira sa cape et son bandeau, avant de s'attaquer à la destruction du sceau apposé à la lettre. Il saisit pour cela un petit couteau posé sur la table à sa droite. Un couteau incapable d'ouvrir une armure, mais qui se révélait mortel sur une peau dénudée. Et pourtant, cette arme se trouvait rabaissée au niveau d'ouvre-enveloppe...
Une fois le sceau déchiqueté, Alzaric déplia calmement la lettre. Elle était écrite par une main indéniablement humaine : même les orques les mieux éduqués n'avaient pas cette noblesse dans l'écriture, dans les tournures utilisées...
Le Haradrim lut la lettre à plusieurs reprises. Une fois qu'il fut certain d'en avoir tout mémorisé, jusqu'à la moindre virgule, il l'approcha de la bougie qui brûlait sur la table, et la réduit en cendres. Avec les petites... rivalités qui l'opposaient à plusieurs capitaines de Cirith Ungol, il valait mieux éviter que qui que ce soit connaisse sa destination.
Il ouvrit le tiroir de la table, et en sortit une carte des Terres du Milieu. Il avait beau les connaître aussi bien qu'il connaissait la provenance de la moindre de ses cicatrices, il tenait à revérifier. Il avait un côté perfectionniste, qu'il appliquait à la moindre facette de sa vie. C'était sur les plus petites détails que se perdaient les plus grandes batailles... Il calcula mentalement la distance qui le séparait de sa destination, ainsi que le temps qu'il faudrait aux personnes qu'il devrait rejoindre pour l'atteindre. Il savait que ces personnes n'avaient pas encore reçu l'ordre de se rendre là-bas, et il avait donc au moins deux jours d'avance sur eux. De plus, il pourrait réquisitionner un cheval pour l'emmener plus vite à destination, un avantage que les autres n'auraient pas... S'il partait immédiatement, il aurait même le temps de faire un "petit" détour par Bree, normalement.
Alzaric réfléchit quelques secondes. Il allait sans doute se retrouver au coeur d'une bataille peu de temps après. Il emmena donc avec lui un petit pot de peinture noire, ainsi qu'un autre, rempli de peinture rouge. De quoi faire quelques peintures de guerre, pour honorer ses ancêtres. Il les glissa dans un sac, entourés de tissu. C'était les seuls objets que contiendrait le sac.
Alzaric se rendit dans l'autre pièce, qu'il ouvrit à l'aide d'un mécanisme connu de lui seul, accompagné d'un verrou à déverrouiller par un mot de passe, et d'une clé qui pendait autour de son cou. Trois sécurités pour une seule petite pièce... Le Haradrim passa près de son lit, et ouvrit directement le tiroir de la table de nuit. Il en sortit un pendentif sculpté dans la pointe d'une défense de Mûmak, censé représenter un serpent enroulé autour d'un rocher. Le pendentif était plus petit que son auriculaire, et il était difficile de se dire qu'il était autrefois une partie d'un objet énormément plus grand...
Alzaric embrassa le collier et l'attacha autour de son cou, aux côtés de la clé de sa chambre. Il s'éloigna ensuite de la table de nuit, et récupéra une fiole de poison dans son armoire à produits divers. Sur ces étagères trônaient côte à côté poisons, médicaments, drogues à effets variés... Le tout dans des récipients complètement opaques, sans inscription. Seul quelqu'un ayant mémorisé par coeur l'emplacement de toutes les bouteilles, ou connaissant leur composition pouvait savoir quel flacon avait quel effet... Une précaution, au cas où quelqu'un réussirait à entrer ici.
Le poison qu'il avait sélectionné était un simple poison paralysant. Mais il avait pour utilité principale de pouvoir être utilisé comme poison à ajouter aux liquides ou aux aliments, ou comme poison dont on pouvait enduire son arme. Multi-usage... Le Haradrim saisit un autre flacon. Un antidote au poison. On ne savait jamais ce qui pouvait arriver. Et enfin, il prit un dernier flacon. Un antidouleur. Il fallait toujours avoir un atout dans sa manche.
Alzaric fit le tour de la pièce de son regard, et ne vit rien d'utile. Quelques souvenirs, des rapports inachevés, ses journaux de campagne... et son armure de Kârna. Il avait juré qu'il ne la mettrait plus. Pas tant qu'il ne serait pas renvoyé en Harad. Il secoua la tête et quitta la pièce, ses trois flacons en main. Il les envoya de façon peu subtile dans son sac, et referma la porte derrière lui. Il activa les trois sécurités, et retira la clé qu'il porta atour du cou. Il l'enferma dans un emplacement secret, lui aussi protégé par un verrou à mot de passe... Une petite sécurité de plus. Et au pire, il lui restait le double des clés, caché à un endroit encore plus impensable.
Il récupéra ses vêtements, et les enfila rapidement, tout en se rappelant des détails de la lettre. Une fois la chemise en tissu sombre passée, il récupéra sa cape au sol, et l'attacha autour de lui. Il vérifia que les attaches ne le gênaient pas, et fit quelques passes dans le vent, sans armes. Ses mouvements étaient fluides. Pour s'assurer qu'ils le restent, il entoura ses avant-bras de lanières de cuir, dédiée à empêcher le tissu de glisser, et de le gêner. Avec une expertise acquise au fil des ans, il réussit à les attacher parfaitement en moins de quelques secondes. Il vérifia à nouveau toutes les attaches et, jugeant qu'elles étaient suffisamment bien préparées, il plaça un bandeau rouge sur le bas de son visage. Le bandeau qui indiquait sa position (si jamais le besoin venait à s'en faire sentir). Il l'attacha rapidement, et remonta sa capuche. Il jeta un oeil dans le miroir. Son visage était complétement invisible. Il savait que, s'il se glissait dans un coin sombre, personne ne pourrait le voir. Il serait un vrai fantôme...
Il sortit de la pièce, tout en faisant signe aux autres postés en faction devant la porte qu'ils pouvaient appeler l'équipe de nettoyage.
Le Haradrim descendit de la tour, et sortit en faisant signe aux gardes postés en faction à l'extérieur. L'un d'eux partit en courant. Il savait ce que la présence de Alzaric à la sortie voulait dire. L'autre eut du mal à cacher son soulagement : ils allaient être débarrassés de la présence du Spectre du Sud. Une très bonne nouvelle...
L'orque revint rapidement, tenant par la bride une monture haradrim, dont la robe était de couleur noire. Alzaric fit signe à l'orque de le laisser libre. Le Haradrim sauta sur sa monture, en flatta rapidement l'encolure, et partit en direction de la première étape de son voyage : l'armurerie de Minas Morgul. Il avait du matériel à récupérer... même s'il n'allait sans doute pas être accueilli de façon très chaleureuse.
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